Diversité du Vivant

Promouvoir et revaloriser la biodiversité animale et végétale
tout en sensibilisant les étudiants au respect et à la protection de l’environnement

Notre projet de ruches à IMT Mines Albi a pour but premier de promouvoir et d’encourager la biodiversité au sein de notre belle école. Cette démarche s’inscrit notamment dans un but de protection de l’environnement, car les abeilles sont u bon bioindicateur de la santé de leur environnement. De plus, aujourd’hui l’abeille est une espèce en voie de disparition. Nous souhaitons ainsi donner un petit coup de pouce à la nature et sensibiliser les étudiants et les habitants d’Albi au respect et à la protection de l’environnement.

Ainsi, nous souhaitons introduire, pour commencer, 3 ruches dans l’école IMT Mines Albi, et faire survivre le plus d’essaim possible. Une fois cette étape réussie, nous voulons développer le rucher pour permettre à ces petits êtres en voie de disparition de vivre et se développer en autonomie dans un espace sain et propice à leur activité de butinage.
Alors, dans 1 ou 2 ans, nos abeilles produirons naturellement du miel que nous pourrons récolter et vous vendre sur l’école dans un but nutritionnel et même médical ! Et oui, parce le miel ce n’est pas seulement ce met sucré qui se marie merveilleusement bien avec une tartine de fromage de chèvre. C’est aussi un excellent antiseptique et cicatrisant à appliquer sur tous les bobos. Cette méthode est de plus en plus utilisée pour pallier la surconsommation de médicaments ; une bonne démarche I2D n’est-ce pas ?

Des problèmes ? Nos solutions !
Bien évidemment, il y a certaines règles à respecter : les normes de sécurité vis-à-vis des ruches, la cohabitation avec le reste de l’école, le bien être de nos butineuses, etc. En somme, il existe des questions de normes et des questions pratiques.
Lorsqu’on introduit un nouveau rucher, il faut choisir un emplacement qui respecte à la fois les normes de sécurité imposées mais aussi qui reste pratique d’utilisation. Il doit exister au moins 100 m entre les ruches et les collectivités sauf s’il existe un obstacle de hauteur de plus de 2 m de hauteur au-dessus du plan d’envol. Les abeilles doivent aussi être au soleil le matin pour se réveiller et commencer à travailler le plus tôt possible mais les ruches ne doivent pas être trop au soleil pour qu’il ne fasse pas trop chaud dedans. Nous avons pu définir 3 lieux possibles pour mettre nos ruches qui répondent à la fois aux normes et aux besoins.
Le bien être étant en parti réalisé de part l’orientation et l’emplacement, il reste les problèmes de nutrition et des prédateurs. L’un des projets du pôle Biodiversité de UNITA est la création de parterre de fleurs en jachère qui permettront notamment de fleurir notre école mais aussi et surtout de nourrir les abeilles qui butinent. Quant aux frelons asiatiques qui sont l’un des principaux prédateurs des abeilles, nous allons mettre en place différents dispositifs de protection tels que des pièges à phéromones ainsi qu’une méthode plus innovante qui fait appel à des poules, les poules noires de Janzé, qui exterminent les frelons asiatiques.
Pour augmenter les chances de survie des abeilles, les ruches doivent être introduites à une certaine époque : courant automne ou fin avril. Ainsi, nous avons choisi de les implanter fin avril afin d’avoir le temps de tout préparer pour leur venue et les accueillir et leur donner une plus forte chance de survie. Il restait néanmoins la question de qui s’en occuperait pendant notre absence. Pour répondre à ceci, un apiculteur amateur albigeois engagé dans notre projet s’est porté volontaire pour nous aider à comprendre et à prendre soin de nos ruches

L'équipe

Emma MILLIOT, Reine LECOCQ, Clémence TOURNUS et Léa PONS